Cette ville est pleine de contradictions
entre cette architecture si souvent anarchique et ces lieux où l'envolée vers le mythe est si aisée...
L'image du départ continue de semer le trouble.
Ce lieu déconcerte... hors du temps, hors de son espace attendu... copie de chateaux gothiques auvergnat du XIV s. (!!!), il nous transporte plutôt dans les contes des mille et une nuits!
Par son nom "ilha fiscal" (île fiscale) et son usage de musée vide de sens et de vie, il renonce à cette soirée romantique du dernier bal de l'empereur Don Pedro II (9 Nov. 1889).
Le pont de Niteroi semble être la dernière frontière
avant ce voyage dans le temps que l'on m'a promis.
Je me retourne et lui lance un dernier adieu,
regrettant déjà ses hésitations entre richesses naturelles et cynisme industriel, même si cette plateforme pétrolière est encore signe de richesse!
Je parais renoncer
en suivant les signes prometteurs
d'une découverte tant désirée.
Pourtant la réalité
semble s'imposer à moi: de par son amplitude émotionnelle si vaste, elle me charmera toujours malgré moi.
Parvenu sur l'île, ma déception n'a d'égale que la banalité
de ce monde envahi par l'illusion.
A "force de forcer" son caractère, l'île en a perdu son âme. C'est aussi un enseignement pour un homme qui chercherait sa voie! On aperçoit un vrai vélo,
puis une vraie humaine et un faux vélo,
mais jamais de vrais chevaux!
Ici flotte un air de domestication légère mais malvenue, un "air de presque".
Certains ont eu leur biche pour indiquer le guet sur un fleuve, moi, je l'ai eue, elle, mon ancre, pour enfin pouvoir m'isoler
dans ce monde "entre deux", en équilibre.
Comme cette harmonie qui se situe entre deux personnes, cet espace impalpable est si ténu qu'on peut ne pas le percevoir! C'est la révélation ou l'ignorance... L'harmonie ou l'indifférence.
Il suffit alors de suivre les signes... "Ici!"...
se laisser guider par la curiosité,
tout en renonçant à la facilité
du tracé commun et suivre son propre chemin.
T'ont-ils reconnue, ma Muse, Toi qui vient de me toucher? Ils T'ont sûrement croisée lors de l'un de leurs voyages, survolée, ont ignoré tes richesses, soupçonné des contradictions sans jamais voir la grandeur de ton intégrité!... moi, je T'aime encore plus depuis que je sais T'aborder sans crainte, depuis que j'ai sondé ta profondeur, depuis que Tu m'as rendu serein.
Oui, assumer ses choix et ses différences,
c'est cela être sur de soi!!!
On peut alors laisser aller le destin
et effacer les barrières.
Tu nous laisses alors nous confondre, pour partager,
pour percevoir cet immense bien-être
que les âmes ressentent dans la communion de l'entraide.
Inutile de prendre ses distances!!!
Il faut s'intégrer comme le fait, à ma demande, mon fidèle ami Felipe sur ce cliché.
Alors, Tu sauras nous mener au bonheur...
de la vraie vie.
Vous l'avez reconnue!!! C'est Elle, ... la baie de Guanabara.